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vendredi 25 novembre 2011

Climat : Plus de canicules, de sécheresses et d'inondations

Vagues de chaleur plus intenses en Europe, sécheresses plus régulières en Afrique, submersions plus dévastatrices dans les îles: les épisodes «extrêmes» vont s'accroître à cause du réchauffement climatique, avec des disparités régionales fortes, selon un rapport qui sera publié cette semaine.

Ce document du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), discuté cette semaine en Ouganda, est le travail le plus complet mené à ce jour pour tenter de mesurer l'impact que peut avoir le réchauffement sur l'intensité et la fréquence des événements climatiques extrêmes.

Selon les pires scénarios établis par cet organe scientifique de référence sur le climat, certaines régions pourraient devenir franchement inhospitalières, prévient la version provisoire du résumé obtenue par l'AFP.

«Si des désastres surviennent plus fréquemment et/ou avec plus d'amplitude, certaines régions deviendront de plus en plus inadaptées en tant que lieux où vivre ou dans lesquels maintenir des activités de subsistance», indique-t-il.

«Dans certains cas, la migration deviendrait permanente et pourrait introduire de nouvelles pressions dans des zones d'accueil pour des régions comme les atolls», ajoute ce document.

La version définitive du «résumé pour décideurs» sera dévoilée vendredi à Kampala à l'issue d'une réunion qui débute lundi dans la capitale ougandaise, à une dizaine de jours de l'ouverture de la conférence annuelle sur le climat de l'ONU, prévue du 28 novembre au 9 décembre à Durban (Afrique du Sud).

Sur un sujet sensible, où les climatologues s'avancent toujours prudemment, la prise en compte exhaustive de milliers d'études récentes conclut que le changement climatique va accroître la fréquence et l'intensité des vagues de chaleur, des inondations, des cyclones et des sécheresses.

Mais toutes les régions ne seront évidemment pas touchées avec la même intensité et pas de la même façon, soulignent les scientifiques.

En outre, rappelle le rapport avec force, la vulnérabilité des zones peuplées dépend autant - si ce n'est plus - du degré de préparation ainsi que de la capacité à réagir que des événements naturels extrêmes eux-mêmes.


Source : Canoe.ca, Agence France-Presse,  Marlowe Hood

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