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dimanche 11 décembre 2011

Les bateaux électriques à la rescousse des lacs

Entre crise pétrolière et pollution, les bateaux électriques auraient-il de beaux jours devant eux ? Rencontre avec une petite entreprise québécoise du secteur.

Les avantages écologiques et financiers du bateau électrique

Les bateaux propulsés grâce à l’essence sont polluants. Et ce n’est pas étonnant, comme l’explique Jean-Guy Dépôt, président du Conseil régional de l’Environnement de l’Estrie, lors d’une entrevue dans l’émission La vie en vert :

Le principal problème ce sont les rejets d’hydrocarbures dans l’eau – le carburant imbrûlé. Il y a au moins 30% de l’essence non brulée qui se retrouve directement dans l’eau.

La vitesse serait également un problème. D’une part parce qu’elle augmente la formation de vagues provoquant une érosion accélérée des rives des lacs. Et d’autre part parce qu’elle engendre des remous qui déstabilisent les sédiments (dont le phosphore) qui se trouvent au fond de l’eau, alors qu’ils sont nécessaires à l’alimentation des plantes aquatiques.

Selon une autre enquête réalisée par la chaîne québécoise TQS en 2007 [voir ci-dessous], les bienfaits ne seraient pas qu’environnementaux mais aussi financiers. Par exemple, pour une 1h de navigation, il faut compter 10$ canadiens [7,3 euros] pour un bateau à essence contre 5 centimes pour un bateau à moteur électrique.

Donc, à la fin de l’été, la personne conduisant un bateau à essence aura dépensé 1280 $ [936 euros] contre 7 $ pour celle naviguant à la barre d’un moteur électrique. A l’achat cependant, un bateau électrique revient en général plus cher qu’un bateau classique. Le modèle Quiétude 156, 4 places, sans option, démarre ainsi à 18 500 $ canadiens [13 530 euros].

Attitude zen demandée à bord


Néanmoins, de nombreuses personnes semblent être séduites, comme nous l’explique Claude Pépin, président de la Compagnie Canadienne des Bateaux Electriques, basée dans la localité d’Oka, au nord de Montréal :
Depuis la conception originale de nos 2 modèles électriques, plus de 800 personnes sont devenues clientes. Une clientèle qui augmente tous les ans.
Il a choisi de s’impliquer dans cette impulsion verte il y a plus de 10 ans maintenant, convaincu que “de plus en plus de gens seraient concernés par le réchauffement climatique. M. Pépin poursuit : aujourd’hui l’implication est de plus en plus forte. Nos produis s’adressent a ces personnes.”


Lire la suite : http://www.greenetvert.fr/2011/12/01/les-bateaux-electriques-a-la-rescousse-des-lacs/40113

Source : Green et vert

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