vendredi 4 novembre 2011
Les biocarburants prennent leur envol
Le transport aérien entame un tournant: plusieurs compagnies font voler leurs avions avec un mélange de kérosène et de biocarburants venant d'algues, d'autres plantes ou de graisses animales, ont indiqué des experts réunis ces derniers jours à Montréal.
Au départ de cette accélération il y a une norme approuvée l'été dernier par l'organisation mondialement reconnue ASTM (American Society for Testing and Materials). Elle permet qu'un carburant utilisé par un avion de ligne soit composé à parts égales de kérosène et de carburant alternatif, d'origine synthétique ou biologique, a indiqué à l'AFP Jane Hupe, chef de la branche Environnement de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI).
Les premiers sont obtenus par la gazéification du charbon et les seconds à partir de matières végétales et animales. Ils ne nécessitent aucune modification technique des avions.
La scène du film Retour vers le futur montrant un savant mettre une peau de banane dans le réservoir de son véhicule volant, n'est pas loin de devenir réalité.
Des initiatives partout dans monde
Depuis juillet dernier, la compagnie allemande Lufthansa assure un vol quotidien entre Hambourg et Francfort avec un avion dont un moteur consomme un tel mélange produit par le finlandais Neste à partir des plantes jatropha et camelina et de graisses animales.
La compagnie britannique Thomson Airways a suivi début octobre avec un premier vol entre Birmingham et les îles Canaries. Certains vols de la Finnair entre Helsinki et Amsterdam, de la KLM entre Amsterdam et Paris et d'Iberia entre Madrid et Barcelone utilisent également de tels carburants, a énuméré Mme Hupe.
Aeromexico a été la première compagnie à effectuer un vol transatlantique, entre Mexico et Madrid, avec du biocarburant tiré de la plante jatropha.
D'autres sont prêts à suivre, en cherchant leur chemin particulier adapté aux conditions locales.
Telle Etihad, la compagnie d'Abou Dhabi, associée à Boeing et Honeywell UOP (carburants) au sein du consortium SBRC conduit par l'Institut Masdar, un organisme de recherche des Emirats Arabes Unis.
«SBRC concentre ses efforts sur la viabilité de biocarburants durables dans un environnement désertique sec», a indiqué à l'AFP Linden Coppell, la patronne du service environnement d'Etihad.
Lire la suite : http://fr.canoe.ca/infos/environnement/archives/2011/10/20111029-095515.html
Source : Canoe.ca, Agence France-Presse, Michel VIATTEAU
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Je trouve merveilleux qu’enfin, quelqu’un ait trouvé une source d’énergie moins dangereuse pour la planète puisque l’avion tel que l’on la connait est extrêmement destructeur pour l’environnement. Je suis contente de voir que plusieurs pays est commencer a employer ce biocarburant qui c’est un jour peut-être nos automobiles ainsi que les avions, les fusées … vont voler, mais pour l’instant ce n’est pas le cas et je trouve qu’il est bien que les gouvernements appuies ce nouveau carburant. Peut-être est-il aussi nuisible que le pétrole que nous utilisons mais je suis persuadée que les gouvernements et les savants vont réussir à trouver quelque chose qui diminuera de beaucoup les gaz d’effet de serre que crée le pétrole.
RépondreSupprimerL’environnement est un sujet d’actualité. De nos jours, avec le réchauffement de la planète, la réduction de gaz a effet de serre qu’entrainerait le bio carburant ne peut qu’être une bonne nouvelle même si les couts des billets d’avion augmenterait pendant quelque années je crois que c’est un sacrifice nécessaire pour diminué l pollution.
RépondreSupprimerMarie-Lou Morin