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dimanche 13 novembre 2011

Les croisières de luxe… une classe à part!

Constituant un produit unique pour une clientèle particulière, les croisières de luxe se caractérisent par un long itinéraire et l’importance accordée à la découverte d’une destination. Les passagers, en nombre restreint (400 en moyenne), recherchent l’exclusivité du produit et une atmosphère plutôt formelle. Plus petits et arborant un style sophistiqué, les navires exposent des collections d’œuvres d’art et proposent un éventail de services.

Le b. a.-ba de l’offre

Tout comme dans le secteur hôtelier, il existe des catégories dans celui des croisières. Ainsi, les croisières contemporaines seraient équivalentes à un hôtel trois étoiles, la classe premium à un quatre étoiles, et les croisières de luxe, elles, à un cinq étoiles. Parmi les compagnies qui se spécialisent dans ce créneau, soulignons Crystal Cruise, Regent Seven Seas, Seabourn Cruise Line, sans oublier la plus connue, la Cunard Cruise Line.

Au sein des membres affiliés à la Cruise Lines International Association (CLIA), la capacité totale en nombre de lits associée à la catégorie des croisières de luxe est de 18 700, ce qui est bien en deçà des 293 131 lits disponibles dans les autres classes de l’industrie (premium, contemporaine et fluviale).

Selon l’étude Cruising at the Crossroads, du spécialiste Tony Peisley, le prix moyen du billet par jour est de 500 $ US, soit trois à quatre fois celui demandé par les compagnies de croisières contemporaines. Autre différence importante, le forfait inclut habituellement tous les frais, y compris le transport, les excursions et les consommations d’alcool. Les taux d’occupation se situent entre 80% et 90%, alors que le taux moyen de l’industrie en 2010 s’élevait à 103,2% (voir la note à la fin de l’analyse).

Les compagnies n’hésitent pas à établir des itinéraires dans les coins les plus reculés de la planète afin de séduire une clientèle avide de découvertes. La mer Noire, l’Argentine ou la Norvège en sont des exemples. On conçoit les itinéraires pour que les passagers puissent rester plus longtemps à terre lors des escales.


La crise économique de 2009 et ses répercussions

Le secteur des croisières de luxe a été grandement touché par la récente crise économique. Plus que dans les autres secteurs de l’industrie, les compagnies ont dû offrir des rabais substantiels afin de stimuler la demande devenue très sensible au prix des forfaits. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, cette situation aura rendu le produit accessible à une nouvelle clientèle. Ainsi, grâce à la baisse importante des prix (-65%) de Seabourn Cruise Line lors du lancement inaugural du navire Seabourn Odyssey, l’âge moyen des passagers était de 45 ans, une nette diminution par rapport à la moyenne habituelle de la compagnie qui est de 55 ans.

Depuis la reprise, on remarque que la façon de consommer le voyage a changé chez les clientèles (lire aussi: Le tourisme de luxe de l’après-crise: des comportements qui sont là pour durer). Plus que jamais, les consommateurs recherchent le meilleur rapport qualité-prix, et la clientèle de luxe n’y fait pas exception.

Lire la suite : http://veilletourisme.ca/2011/11/11/les-croisieres-de-luxe%e2%80%a6-une-classe-a-part/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+veilletourisme+%28R%C3%A9seau+de+veille+en+tourisme%29

Source : Réseau de veille en tourisme, Analyse rédigée par Audray Lemieux

4 commentaires:

  1. Alexandra Lachance14 novembre 2011 à 09:53

    J’ai bien aimée cet article, je ne pensais pas que la Canada et la Nouvelle-Angleterre étaient situé au sixième rang des destinations les plus populaires. Une chose que j’étais pas mal sure par contre c’est les destinations les plus populaires qui sont le Mexique, les Caraïbes et l’Europe. Je dois dire que ce serait pas mal le choix que je ferais aussi. De plus, je ne croyais pas non plus que les dépenses moyennes pour une croisière étaient de 5 000 $ à 10 000$. C’est quand même énorme comme montant pour un seul et même voyage. J’ai été surprise de voir que les bateaux de croisière étaient côté de la même façon que les hôtels. C’était un bon article.

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  2. Moi aussi je suis aussi surprise qu'Alexandra du fait que les bateaux étaient notés comme les hôtels. Ce qui m’a surpris un peu est le fait que les compagnies de croisières de luxe durent réduire leurs prix lors de la crise financière, parce qu’il est facile de se dire que les personnes plus riches ne sont pas touchées par ces choses-là. C’est aussi intéressant de constater que le Québec a reçu une reconnaissance de Condé Nast Traveller pour l'itinéraire rêvé en 2012. C'est quand même quelque chose de battre les destinations plus populaires comme Istanbul.

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  3. cela me donne envie de faire une croisière puisque je croyais les tarifs plus élevé. De plus l’idée de découvrir des régions plus éloigner et moins connu. J'ai moi aussi été étoné de voir que c'était noté comme les hotels et je penssais qu'il y avais qu'une seule catégorie.

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  4. Les croisières ce sont un type de voyage très coûteux. C'est article démontre les différentes branches d'études sur les gens qui font partie de la classe de luxe lorsque qui partent en croisière. Malgré les hauts prix de cette aventure, selon les statistiques présenté dans le texte, les gens voyagent de plus en plus après et en plus, ils visitent souvent les mêmes destinations. C'est ce que j'ai aimé le plus de cet article.

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