Malgré la crise de la dette des Etats européens, l'année 2011 confirme pour le
secteur hôtelier la reprise enregistrée en 2010 avec une progression du RevPAR
de 5,5% toutes catégories confondues.
Cette hausse est soutenue par
l'amélioration des deux indicateurs d'activité : +1,3 point de taux d'occupation
et 3,4% de hausse des prix moyens.
Ce résultat est d'autant plus remarquable
que l'effet de rattrapage qui expliquait la reprise de 2010, s'est estompé à
mesure que l'on avançait dans l'année 2011.Comme en 2010, les catégories haut de
gamme ont davantage tiré la croissance (+8,5% de RevPAR en 4* et 5*) que les
segments économiques.
Pour autant, les catégories 0, 1 et 2* affichent aussi
de solides performances. Le RevPAR de l'hôtellerie Budget (0*/1*) progresse de
+4,3% et celui des hôtels Economiques (2*) de +3,3%, contre respectivement +1,9%
et +1,1% en 2010.
Sur les segments haut de gamme, la faiblesse de certaines
clientèles est largement compensée par le dynamisme des BRIC (essentiellement
Brésiliens et Russes).
La clientèle du Moyen-Orient reste également très
présente. Même le décalage du Ramadan, qui a affecté la fréquentation des
palaces au mois d'août, a été anticipé par un sursaut d'activité dès les mois de
juin et juillet.
En hôtellerie économique, le marché domestique reste très
actif malgré un contexte de crise qui a dégradé le moral et l'activité
économique. La restructuration de l'hôtellerie économique est bien entamée grâce
aux rénovations des dernières années et aux nouveaux concepts des groupes
hôteliers en pleine phase de déploiement. Cette amélioration progressive de
l'offre hôtelière se traduit par une augmentation parallèle des prix moyens,
facilement acceptée par une clientèle plus exigeante en termes de qualité de
l'offre et des prestations.
Le mouvement engagé par la mise en place de la
nouvelle classification a contribué à ce dynamisme. L'accélération des demandes
de classement constatée à l'approche de l'échéance de juillet 2012 devrait
entretenir cet élan.
Une plus large communication sur les avantages de la nouvelle classification
hôtelière, de la part des autorités publiques, est vivement souhaitable pour ne
pas freiner les investissements dans le produit hôtelier.
L'hôtellerie
parisienne reste le grand bénéficiaire de la croissance de la demande avec des
taux d'occupation supérieurs à 80% en moyenne sur l'année à Paris intra muros.
Dans ce contexte, les prix moyens progressent de 6,8% à 154,8 euros TTC pour un
RevPAR en hausse de 9,6%.
La capitale a profité d'une année 2011
exceptionnelle, marquée par une très bonne édition de l'Air Show du Bourget, par
un bon salon biannuel Batimat et par le plus gros congrès jamais tenu à Paris au
mois d'août, Société Européenne de Cardiologie. La destination Capitale reste
plébiscitée par toutes les clientèles, Affaires et Loisirs.
Le succès des
grandes expositions et des animations parisiennes est révélateur d'un réel
engouement pour Paris. L'analyse des grilles tarifaires reste favorable à la
capitale, par rapport à une majorité de grandes métropoles européennes,
notamment Londres, la grande rivale de Paris.
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Source : Veille info tourisme
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