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vendredi 25 novembre 2011

Guatemala: à la rencontre des Mayas

Les cités perdues, les dialectes, la cuisine, les couleurs, l'artisanat et les habitants; tout, au Guatemala, rappelle que le cœur du pays bat encore au rythme de la culture maya.

Le Guatemala est indissociable de son héritage et c'est pourquoi, en partant du Québec pour aller là-bas, en plus de voyager vers le Sud, on effectue un voyage dans le temps.

«Ici, contrairement à d'autres pays, les Indiens d'origine maya ne sont pas mis à l'écart, ils sont plutôt mis à l'avant-scène. Nous ne voulons pas éloigner, cacher ou perdre les Indiens: ils sont notre richesse touristique», explique Willy Posadas, guide touristique guatémaltèque.

D'ailleurs, la phrase promotionnelle touristique du pays - «Guatemala, Cœur du Monde Maya» - prouve bien l'importance de la culture maya pour la destination. Avec 60% d'Indiens au pays et 35% de métis, il faut dire, de toute façon, que c'est en chacun des habitants guatémaltèques que respire encore l'héritage maya. Les Mayas d'hier

Ce n'est que vers le XIXe siècle que les archéologues ont découvert dans la jungle les ruines des cités mayas tombées dans l'oubli depuis leur abandon, autour du Xe siècle. Depuis, graduellement, des pans de l'histoire de cette civilisation connue pour ses importants progrès dans les domaines de l'architecture, de l'écriture, de l'art, des mathématiques et de l'astronomie ont été dévoilés. L'histoire des Mayas, qui ont habité les territoires que sont désormais le Mexique, le Belize, le Guatemala, le Honduras et le Salvador, est encore entourée de mystère aujourd'hui puisque d'importants manuscrits mayas ont été brûlés lors de la conquête espagnole du 16e siècle et que des centaines de vestiges sont encore cachés dans la nature.

C'est donc un monde de secrets encore inexplorés qui s'offre aux voyageurs en visite au Guatemala. Le pays compte 3600 sites archéologiques témoignant de la vie des anciennes civilisations mayas dont les plus importants sont Quiriguá et Tikal. Ce dernier, vestige d'une importante cité autrefois centre de pouvoir commercial, religieux et politique, est de loin le plus visité du pays. Sur les 4000 structures dénombrées, dont certaines datent de 400 av. J.-C., seules quelques-unes sont accessibles aux visiteurs, les autres étant encore ensevelies sous la terre ou envahies par la végétation. Au milieu de cette jungle du nord du pays, les acropoles et les temples, construits en hauteur pour se rapprocher des dieux, sont impressionnants. On se demande encore comment les Mayas s'y sont pris pour construire de telles structures sans métal, poulies ou roues, outils qu'ils n'utilisaient pas.

Le site de Tikal, abandonné pour une raison obscure, est l'un des rares à travers le monde à être classé par l'UNESCO, tant au patrimoine naturel qu’au patrimoine culturel de l'humanité.

Il se visite à partir de la très touristique, mais charmante ville de Flores, une petite île située au milieu des eaux et accessible par un pont.

... et d'aujourd'hui

Avec une population dont la majorité est de descendance maya, le Guatemala possède une richesse touristique incomparable: celle de pouvoir faire connaître aux touristes non seulement les Mayas d'hier, mais aussi ceux d'aujourd'hui.


Source : Canoe.ca, Véronique Leduc

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