En accostant sur une petite plage déserte de l’île, on a l’impression, à
moins d’une demiheure de la ville, de mettre les pieds sur une terre vierge.
Le golfe de Nicoya, dont Puntarenas constitue le point d’accès, abrite quantité
d’îles. Les unes sont des zones protégées, quelques autres sont habitées. Sur
ces îles, la vie est paisible, les habitants tirant leur subsistance surtout de
la pêche. Des projets d’écotourisme y ont également vu le jour.
L'île Venado
Avec ses 6,5 km2, Venado ne compte que quelques kilomètres de chemins et… deux autos. Les 950 habitants s’y déplacent surtout à vélo ou à pied entre les différents hameaux. Une association organise l’accueil des visiteurs. À notre descente du bateau, un repas traditionnel, composé de riz et haricots rouges et de poulet, nous attendait.
Plus tard, nous avons effectué un tour de l’île vaille que vaille à l’arrière d’une camionnette. Parfois, il a fallu mettre le pied à terre pour permettre au véhicule de monter les côtes… En traversant un espace boisé, Marcel, le guide naturaliste qui accompagnait depuis le continent, a vite repéré une famille de singes hurleurs qu’il nous a facilement permis d’approcher tant il sait imiter leurs cris. À l’unique école de l’île, un groupe de jeunes préparait pour un concours une composition florale à partir de bouteilles en plastique de récupération. Au centre du hameau, des femmes faisaient cuire le pain à la façon traditionnelle à l’aide d’un feu de bois. On peut facilement trouver un hébergement sur l’île Venado qui possède un gîte pour groupes de randonneurs. La marche et le vélo sont tout indiqués sur cette île presque sans autos.
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Source : Canoe.ca, Paul Simier
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