Mme Hedegaard s'est déclarée «déçue que les discussions au sein de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) portent une fois de plus sur ce que les États ne doivent pas faire».
L'OACI, une institution des Nations unies créée en 1944 pour promouvoir le développement sûr et ordonné de l’aviation civile dans le monde, a adopté mercredi à Montréal une résolution non contraignante dans laquelle elle recommande d'exempter les compagnies étrangères de la taxe carbone.
Le texte a été soutenu par 26 des 36 membres de l'OACI, dont les États-Unis, la Chine, la Russie, a précisé jeudi le secrétaire général de l'Association des compagnies aériennes européennes (AEA) Ulrich Schulte-Strathaus.
«L'OACI a malheureusement une nouvelle fois manqué l'occasion de dire au monde ce qu'elle compte faire pour réduire les émissions de CO2 de l'aviation et quand elle compte le faire», a déploré Connie Hedegaard.
«Cette décision n'affecte en aucun cas la décision de l'UE, ni son engagement à travailler avec l'OACI pour la recherche d'une solution globale» au problème posé par les émissions de l'aviation, a-t-elle affirmé.
L'OACI, une institution des Nations unies créée en 1944 pour promouvoir le développement sûr et ordonné de l’aviation civile dans le monde, a adopté mercredi à Montréal une résolution non contraignante dans laquelle elle recommande d'exempter les compagnies étrangères de la taxe carbone.
Le texte a été soutenu par 26 des 36 membres de l'OACI, dont les États-Unis, la Chine, la Russie, a précisé jeudi le secrétaire général de l'Association des compagnies aériennes européennes (AEA) Ulrich Schulte-Strathaus.
«L'OACI a malheureusement une nouvelle fois manqué l'occasion de dire au monde ce qu'elle compte faire pour réduire les émissions de CO2 de l'aviation et quand elle compte le faire», a déploré Connie Hedegaard.
«Cette décision n'affecte en aucun cas la décision de l'UE, ni son engagement à travailler avec l'OACI pour la recherche d'une solution globale» au problème posé par les émissions de l'aviation, a-t-elle affirmé.
L'Union européenne a décidé en 2008 d'obliger toutes les compagnies aériennes entrant ou sortant de l'UE à racheter l'équivalent de 15% de leurs émissions de CO2 à compter du 1er janvier 2012 pour lutter contre le réchauffement climatique.
La taxe devrait leur coûter 380 millions d'euros (528 millions de dollars) en 2012 et cette facture annuelle augmentera encore en 2013, le quota d'émissions attribué gratuitement étant ramené de 85% à 82%.
L'AEA a déploré l'actuelle situation qui voit «la législation européenne contestée devant la justice européenne, faire l'objet de lois interdisant aux compagnies de s'acquitter de cette obligation, faire l'objet de menaces de rétorsion et d'une contestation par l'OACI».
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Source : Canoe.ca, Agence France-Presse
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