Internet continue de gagner des parts de marché sur les autres canaux de distribution, et ce sur l’ensemble des secteurs qu’il occupe. Selon les estimations de CCM Benchmark, le e-commerce devrait atteindre 20,3 milliards d’euros en 2011, soit une croissance de 12 % par rapport à 2010.
La croissance sera notamment portée par :
• La hausse du nombre d’acheteurs en ligne ;
• La croissance de la dépense moyenne annuelle par acheteur, stimulée à la fois par un effet d’offre et par la hausse des dépenses de consommation.
A plus long terme, les perspectives de croissance demeurent importantes. Avec une croissance moyenne de 10 % par an entre 2011 et 2015, le e-commerce B to C devrait atteindre 30 milliards d’euros en 2015. En 2010, le commerce électronique représentait environ 4,2 % de la consommation des ménages en biens et services marchands (à champ comparable). le poids du e-commerce dans la consommation des ménages a plus que doublé en l’espace de 5 ans. D’ici 2020 la part d’Internet dans la consommation des ménages devrait continuer de progresser mais à un rythme moins soutenu. Aussi, le poids de l’e-commerce devrait doubler pour dépasser les 8 % d’ici une dizaine d’année.
les disparités sectorielles devraient néanmoins rester très fortes. Ainsi 40 % des ventes dans le tourisme devraient passer par Internet d’ici 2020 alors que dans l’électronique grand-public, le prêt-à-porter ou encore les biens culturels, la pénétration d’Internet ne devrait pas dépasser les 25 % à l’horizon 2020. Enfin, sur certains secteurs tels que l’achat de véhicules neufs, la parfumerie, l’ameublement… Internet devrait rester un canal de vente plutôt secondaire.
En revanche, nos études démontrent qu’au-delà de l’achat en ligne, Internet est un média toujours plus utilisé par les consommateurs pour préparer les achats à la fois en ligne ou en magasin.
Enfin, avec la montée en puissance des stratégies commerciales cross-canal, les frontières entre les différents canaux deviendront de plus en plus poreuses si bien qu’il sera de moins en moins possible et pertinent d’attribuer le chiffre d’affaires à un canal exclusif. Par exemple à quel canal attribuer le chiffre d’affaires réalisé sur des bornes interactives en magasin ?
Source : Une étude réalisée à l’initiative de CCA International et de la FEVAD in Veille info. tourisme
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