«Une usine de sucre déversait de l'eau dans le site, et les habitants utilisaient cette eau pour faire de la riziculture. Les baobabs étaient au milieu des rizières, et avaient les pieds dans l'eau toute l'année», raconte Anselme Tilahimena de l'association environnementale Fanamby qui gère l'aire désormais protégée et ses 313 baobabs.
Conséquence, les troncs pourrissaient de l'intérieur et les cyclones renversaient régulièrement les colosses affaiblis, au rythme de deux par an en moyenne.
Zone protégée
La mise en place en 2007 d'une zone protégée de 320 hectares a permis de prendre des mesures pour conserver ce monument naturel situé à 20 km de Morondava, dans l'ouest du pays. «L'allée des baobabs» est une étape incontournable des circuits touristiques et l'arbre géant est un des symboles de la Grande île qui compte six espèces endémiques sur les huit recensées dans le monde.
Le déversement de l'eau dans la zone a été stoppé. Les rizières, asséchées, ont disparu du paysage pour laisser place à des marécages envahis de jacinthes aux fleurs mauves. Les enfants des alentours y barbotent joyeusement tandis que leurs mères plongent leurs filets pour pêcher de petits poissons. 250 personnes habitent dans la zone.
«Depuis 2007, nous avons développé des activités agricoles alternatives de culture sèche comme l'arachide, ou bien des cultures maraîchères, pour compenser la perte de revenus liée à l'arrêt de la riziculture», explique Anselme Tilahimena.
Lire la suite : http://fr.canoe.ca/voyages/decouvrir/destinations/archives/2011/11/20111123-140742.html
Source : Canoe.ca, Par Aline Ranaivoson
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos commentaires sont toujours appréciés. Merci